Baraï chom ast, Fragments de femmes

 

 

Baraï chom ast, Fragments de femmes

 

 

 

« C’est quoi une femme ?
Et en Afghanistan ?
Être une femme ici c’est comme être une femme là-bas ? » 

 

Une voix chaude sort de l’obscurité enivrante. Un chant, puis une parole, d’une violente simplicité…ou d’une simple violence.
 

 

« Ici c’est très simple de mourir pour une femme, le plus dur c’est de vivre. »
 

 

A travers la bouche d’une comédienne, une dizaine de femmes prennent vie. Elles sont afghanes ou occidentales, et ont toutes un lien plus ou moins évident avec l’Afghanistan. Au fur et à mesure se dessine un état des lieux actuel de ce pays, sans jugement. Les paroles s’opposent parfois politiquement incorrectes, mais toutes inséparables les unes des autres, comme liées entre elles par ce même pays.
Pourtant, ces femmes pourraient être de n’importe quel pays et de n’importe quel temps, car la plus belle qualité de ce spectacle est son universalité.

 

 

 

 

 

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DU CÔTE DE LA PRESSE :

 

VAUCLUSE MATIN : « Afghane par son père, Myrtille BASTARD  a entraîné le public avec elle entre le pays de ses ancêtres et le monde occidental. Avec une assurance digne des grands acteurs, la jeune comédienne a choisi les mots percutants et émouvants : « Chez nous, Dieu ne fait pas de politique, mais il est blanc … Ici je suis un numéro, mais libre … J’étais là quand les petites mains de ma petite sœur ont cessé de bouger … Comment donner la parole aux femmes dans un pays bâti sur leur silence ? » 

 

Juillet 2006  

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LA MARSEILLAISE VAROISE : « De père afghan, de mère française, Myrtille BASTARD a interprété son propre texte, magistral, « Baraï chom ast » que l’on peut traduire ainsi, à l’imitation de la pub connue : « Vous le valez bien ». Elle évoque la cruauté d’une vie subie et acceptée comme naturelle - faute d’autre modèle - par la femme afghane. Effrayant. Poignant. Et le dit avec parfois une résignation qui touche à l’indifférence, un détachement de soi : « C’est quoi une femme ? ... C’est très simple de mourir pour une femme, le plus dur c’est de vivre … Maudit sois-tu toi qui m’a fait naître femme … »

Myrtille, mise en ombre et lumière par Benjamin GUILLAUME, a su trouver le poids des mots, la légèreté mêlée de sombre douleur pour dire, traduire sa pensée. Magistral. Gifle. Électrochoc pour nous, Européens, même lorsqu’elle parle de la femme en France… »

                                                                           Octobre 2006

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Avignon Mag  - 21 Juillet 2007

Baraï chom ast, fragments de femmes, Cie Afikamaya. Théâtre du Verbe Fou. 11h00.

 

« Le quotidien, les pensées de plusieurs femmes racontées par une seule. Une comédienne à la voix douce, Myrtille Bastard, nous assène la réalité de la vie de ces femmes de manière faussement naïve. Plongé dans l’univers d’une femme militaire, d’une autre voilée ou bien d’une étudiante afghane qui découvre l’Europe.., on trouve des similitudes avec le récent

«Persépolis », la dictature, la religion, l’honneur des femmes bafoué. Interprété de belle manière, le ton est dérangeant, car ces portraits sont bien réels, mais jamais impertinents. L’horaire est sans doute inadapté pour un noctambule car le sujet est délicat et ne mérite pas que l’on passe à côté. Sachez donc être en forme ! »

 

par Fabien Molaro

 

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        LES NOUVELLES CALEDONIENNES : « La Parole dévoilée. C’est un texte coup de poing, écrit comme on respire : par nécessité. Dans Baraï chom ast, Fragments de femmes, Myrtille Bastard, afghane par son père, interroge ses origines et, plus largement, la condition féminine. Bouleversant.

Ses origines orientales se lisent dans l’œil de velours et la longue chevelure de jais. Pourtant, Myrtille Bastard n’a jamais foulé le sol de l’Afghanistan. Trop dangereux, trop compliqué. De ce pays inconnu qui a vu naître son père, elle sait pourtant beaucoup. Les richesses, les blessures. Elle le drame des femmes. Quand en 2001, elle se rend dans le Pakistan voisin pour rencontrer la famille paternelle, réfugiée là-bas, elle comprend ce que signifie « être bafouée dans sa féminité. » Elle a quinze ans et découvre « les vêtements imposés, les jeunes cousines de 13 ou 14 ans fiancées de force, les gestes déplacés des hommes ».

Douze femmes, douze destins. Quatre ans plus tard, la jeune fille est au conservatoire d’Art dramatique d’Avignon. Elle écrit. Un texte fort, nourri de son expérience pakistanaise, des récits de son grand-père, de témoignages glanés dans les livres. « Ces textes interrogent, dit-elle, l’Afghanistan avec un grand A ; la femme avec un grand F. » Mis en scène dans le cadre de ses études, ces Fragments de femmes auraient pu seulement lui permettre de décrocher son diplôme. Ils la mènent beaucoup plus loin. Joué dans le Off d’Avignon en 2007, son spectacle bouleverse. (…) Douze femmes, douze destins pour un « puzzle » à la résonance universelle. (..) »

Octobre 2007

 

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        LES NOUVELLES CALEDONIENNES, Cœur de ville : « Les Femmes en plein cœur. Les Art’icules ont mis les femmes à la première place. Parcours d’une femme afghane pour le premier dans un récit poignant.

        Une comédienne libère la parole des femmes. Dans le cadre des Art’icules, Myrtille Bastard, comédienne métropolitaine de passage en Calédonie, a livré lundi soir au centre d’art un texte poignant : Baraï chom ast, Fragments de femmes, une pièce déjà présentée au festival d’Avignon. D’origine afghane, la comédienne conte, pendant une heure et à la première personne, le parcours pas si imaginaire de femmes (…). La vitesse de la parole va croissant, quand l’intensité du propos se renforce, des horreurs sont dites dans un grand sourire naïf… Epoustouflant et poignant. »

 

Octobre 2007

 

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